Loid se rend vite compte que Yuri, l'inquiétant frère de Yor, travaille pour l'ennemi et qu'il est sur ses traces (enfin sur celles de Twilight).
Il commence à se méfier de Yor et de Yuri, tandis que Yor et Yuri se méfient de lui.
Quant à Anya, après avoir gagné une stella à l'école pour sa bravoure, elle peine à se faire accepter par les autres élèves.
Pauvre petite, qui ne demande rien d'autre qu'avoir une famille qui l'aime. La voilà embarquée dans une mission qui la dépasse. Ben oui, avec son pouvoir, elle sait tout ce qui se trame et connaît toutes les pensées de sa mère et de son père.

Loid doit absolument infiltrer l'élite parentale de l'école de sa fille, pour pouvoir approcher sa cible. Pour cela, il va falloir qu'Anya soit excellente dans beaucoup de matières. Et ça, c'est pas gagné. Donc autant prendre les devants et modifier les listes d'inscription pour qu'Anya se retrouve dans la même classe que le fils de sa cible. Malheureusement, dès le premier jour de classe, Anya se voit contrainte de mettre son poing dans la figure de son camarade de classe. Pas top pour la mission de papa.
Et pour agrémenter le tout, le frère de Yor (manquait plus que lui), qui travaille au SSS et qui voue un amour féroce à sa soeur, risque lui aussi de compromettre les plans de Loid.

En vue de sa prochaine mission, l'agent secret Twilight doit se constituer une famille et changer d'identité. Pour le nom, ce sera Loid Forger. Pour la famille, un petit tour à l'orphelinat du coin fera l'affaire. Et voici Anya, la fille. Pour la femme, un autre tour dans les dossiers de la ville, et hop voici Yor. Ensuite, direction l'école la plus cotée (celle-là même où est inscrit le fils de la cible de sa mission), pour l'inscription de la gamine..
Totalement désabusé, Twilight pense qu'il est le seul à tirer les ficelles de sa nouvelle famille, ignorant tout des pouvoirs de sa fille et de la profession annexe de son épouse.

Alan a une piètre opinion de lui-même. Il n'est pas un pauvre type, juste un malchanceux qui n'a pas confiance en lui et qui est miné par ses échecs. Il a le gène de la catastrophe, comme il le dit lui-même. Alors il attire forcément notre sympathie.
Un été, un voisin lui demande de s'occuper de sa piscine. Il accepte, se disant qu'il va en profiter pour écrire un roman. Et voilà notre samouraî au bord de ladite piscine, parti à l'assaut de l'écriture du roman qui va le faire entrer dans l'Histoire. Mais c'est pas gagné. Surtout quand on sait que le pauvre ne se remet pas de sa dernière rupture amoureuse, que ses amis veulent à tout prix le recaser et qu'une invasion de notonectes dans la piscine va compliquer sa tâche. Il fourmille d'idées cependant, se fait des films, mais dès qu'il s'agit de mettre tout ça en mots, il n'y a plus personne. Bref, on n'est pas près de le lire son roman.

En chapitres courts, Fabrice Caro croque l'absurde de nos vies. C'est plein de dérision, et très amusant de voir son héros se dépêtrer de situations pourtant pas insurmontables mais dont il se fait des montagnes.

A lire au bord d'une piscine

L'intrigue est toujours aussi addictive. Cette saga est une petite pépite, une adaptation ciné (avec un réalisateur digne de ce nom) serait un pur régal, mais n'égalerait pas ce roman magistral.
Dans ce tome, les vies de tous les personnages vont connaître de grands bouleversements, dans une atmosphère moins énigmatique que dans les précédents,
Peut-être le calme avant la tempête.
Des révélations ouvrent des horizons incertains et augurent une suite palpitante.