- EAN13
- 9791037503077
- Éditeur
- Les Arènes
- Date de publication
- 08/10/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'autrice de Deux petits pas sur le sable mouillé livre un récit lumineux qui
aide à vivre avec la douleur.
Le récit tisse avec grâce des scènes vécues et des réflexions qui touchent
toujours juste. Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles, Thaïs et
Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le
petit dernier. Elle rend hommage à tous les consolants : une sœur qui vous
rend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend
juste le temps" d'être là ". Elle a le don de ces scènes courtes qu'elle rend
inoubliables. Anne-Dauphine Julliand refuse l'idée selon laquelle la douleur
doit s'effacer une fois " le travail du deuil " accompli. Pour elle, les pages
ne se tournent pas, elles s'ajoutent. La vie se complique, et tout
s'entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés, apprend à être avec la douleur,
la sienne et celle des autres. " Ne me secouez pas, je suis plein de larmes ",
écrivait Henri Calet. " Si on ne me touche pas, je meurs ", lui répond Anne-
Dauphine Julliand. Plus jamais les lecteurs de ce livre hésiteront à serrer
dans leurs bras celui ou celle qui souffre. C'est une déclaration pour le
droit de pleurer.
aide à vivre avec la douleur.
Le récit tisse avec grâce des scènes vécues et des réflexions qui touchent
toujours juste. Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles, Thaïs et
Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le
petit dernier. Elle rend hommage à tous les consolants : une sœur qui vous
rend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend
juste le temps" d'être là ". Elle a le don de ces scènes courtes qu'elle rend
inoubliables. Anne-Dauphine Julliand refuse l'idée selon laquelle la douleur
doit s'effacer une fois " le travail du deuil " accompli. Pour elle, les pages
ne se tournent pas, elles s'ajoutent. La vie se complique, et tout
s'entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés, apprend à être avec la douleur,
la sienne et celle des autres. " Ne me secouez pas, je suis plein de larmes ",
écrivait Henri Calet. " Si on ne me touche pas, je meurs ", lui répond Anne-
Dauphine Julliand. Plus jamais les lecteurs de ce livre hésiteront à serrer
dans leurs bras celui ou celle qui souffre. C'est une déclaration pour le
droit de pleurer.
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